Le Conseil d’administration a pour mission de développer les règles devant régir le travail de l’IHRDA et de veiller à la bonne administration de l’organisation. Les membres du Conseil d’administration sont nommés en fonction de leur expertise et expérience dans le domaine du droit international de l’homme ainsi que de leur intérêt pour les questions de droits humains et de développement en Afrique.
Janet Ramatoulie Sallah-Njie – Présidente (Gambie)
Mme Sallah-Njie est une praticienne du Droit très respectée. Elle dirige son propre cabinet d’avocat ; Torodo Chambers. La Président fondatrice de Female Lawyers Association of The Gambia (l’Association Femme avocates de la Gambie – FLAG), Mme Sallah-Njie a investi plus de deux décennies dans l’administration de pratique juridique et à but non lucratif de plaidoyer pour les droits des femmes. Elle a siégé aux Conseils de Action Aid International Gambia (Action Aid International de la Gambie), et fournit des conseils juridiques sur une base volontaire à West Africa Public Interest Litigation Centre (Centre de litige d’intérêt public en Afrique de l’Ouest – WAPILC), Girl Guides Association of The Gambia (Association des guides des filles de la Gambie), FAWEGAM, The Francis Degaulle Njie Foundation (la Fondation Francis Degaulle Njie) en Gambie. Elle vient avec une passion et une longue expérience en matière de plaidoyer pour les droits de l’homme. Une ancienne Vice-présidente du Barreau de la Gambie et du Adjointe du Procureur général de la Gambie, Mme Sallah-Njie prend la relève de Mme Amie Bensouda, qui a dirigé le Conseil de l’IHRDA depuis 2005.
Soad Milad (Egypte)
une spécialiste de la protection de l’enfance et des droits des enfants. Elle est l’ancienne directrice adjointe régionale pour le Moyen-Orient et la Conseillère régionale pédagogique pour le Moyen Orient à SOS-Kinderdorf International. Elle est actuellement consultante pour le soutien organisationnel de Wataneya Society for the Development of Orphanages (la Société Wataneya pour le développement des orphelinats). Mme Milad apporte une expérience de travail sur les questions des enfants Au moment même où l’IHRDA entend développer son travail sur les questions des droits de l’enfant sur le continent africain. Elle représente par ailleurs une source indispensable pour l’usage de la langue arabe dans la mesure où nous cherchons à développer notre travail dans ladite langue. Mme Milad est titulaire d’un Masters en gestion des affaires de l’Université américaine du Caire.
Katherine Mulhern (Royaume-Uni)
Avocate, Mme Mulhern est une partenaire dans le Cabinet Kaye Scholer, division d’entreprise. Elle est une avocate qualifiée dans les marchés de capitaux à New York et au Royaume-Uni en se concentrant sur les marchés internationaux d’actions et les marchés des capitaux d’emprunt. Mme Mulhern possède un large éventail d’expérience dans les questions se rapportant aux titres de participation primaires et secondaires et elle a travaillé à la fois au Royaume-Uni et à au niveau international. Mme Mulhern a travaillé sur une série d’affaires de haut-profil liées à l’assurance au cours des dernières années. Avant de se joindre à Kaye Scholer, Mme Mulhern était à la tête du litige des marchés des capitaux des États-Unis à Hogan Lovells.
Gilles Cistac (Mozambique)
Professeur de droit à l’Université Eduardo Mondlane (UEM) de Maputo. Il enseigne et coordonne le programme de Masters en droit international des droits de l’homme et siège dans divers organes de direction de l’Université. Il est consultant pour la société civile, des organisations internationales et le gouvernement mozambicain en matière de politique et le développement des statuts. Il sert en tant que coordinateur sur le Conseil d’administration de l’UEM Rev Jur. da Faculdade de Direito (revue juridique de la Faculté de droit) et il est professeur invité de droit à l’Université de Toulouse I, où il a étudié auparavant. Il est l’auteur de nombreux articles de revues et livres publiés. Il conserve un grand intérêt de recherche dans la loi électorale, constitutionnel et administratif. Il parle portugais, français et espagnol avec un peu de chinois, d’italien et d’anglais.
Julia Harrington (Etats Unis d’Amerique)
Ms. Harrington, est co-fondatrice de l’IHRDA et a été la toute première directrice exécutive de 1998 à 2003. Elle est actuellement la chargée du programme égalité et citoyenneté de Open Society Justice Initiative (OSJI), basé à New York. Elle est titulaire de diplômes en sciences sociales et en droit de l’université Harvard, USA. Avant de co-fonder l’IHRDA, elle a travaillé pendant quatre années comme juriste à la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.
Pascal Kambale (République démocratique du Congo)
Mr Kambale est le directeur adjoint de Africa Governance Monitoring and Advocacy Project (AfriMAP) à Open Society Institute basé à Dakar. Juriste de droits de l’homme, il a enseigné à l’Université catholique de Graben à Butembo, dans l’Est de la RDC. Il a étudié le droit international, le droit humanitaire et le droit constitutionnel à Harvard Law School et à l’université de Kinshasa. Mr Kambalé a travaillé avec Human Rights Watch (HRW) et la Mission de paix des Nations Unies en Sierra Leone. Très récemment, il a travaillé comme membre de la Commission d’enquête sur les violences post électorales au Kenya.
Justice Amina Augie (Nigéria)
Amina Augie est juge à la cour d’Appel du Nigéria, division judiciaire de Kaduna.
David Padilla (Etats Unis d’Amérique)
Dr Padilla a servi comme Secrétaire exécutif adjoint de la Commission interaméricaine des droits de l’homme de 1980 à 2001. Il est titulaire d’un doctorat en droit de l’université de Detroit, ainsi que des diplomés de Master en relations internationales, en droit international et en administration publique. Il a enseigné à American University Law School entre 1987-1996. Il est actuellement professeur extraordinaire au Centre for Human Rights, l’université de Pretoria.
Sheila B. Keetharuth (Ile Maurice) Ex-officio