Banjul, le 13 décembre 2017
L’Institut des droits de l’homme et du développement en Afrique (IHRDA), en collaboration avec la magistrature gambienne, organise un cours de recyclage de deux jours pour les magistrats de la Gambie, avec accent sur l’application du droit international des droits de l’homme dans la pratique judiciaire.
L’atelier qui se déroule du 13 au 14 décembre 2017 regroupe une trentaine de magistrats venant de tout le pays. Les débats seront focalisés sur diverses questions pertinentes, notamment les obligations internationales de la Gambie en matière de droits de l’homme, l’application du droit international dans le contexte local, et le rôle du pouvoir judiciaire dans le respect des obligations internationales de la Gambie. Étant donné que la violation des droits des femmes et des filles figure parmi les principaux axes de préoccupation en matière de droits de l’homme en Gambie, cet atelier a également une dimension spécifique sur les droits des femmes et des enfants, qui demeurent des groupes très vulnérables en Gambie.
L’atelier s’inscrit dans le cadre de la dynamique qui caractérise la Nouvelle-Gambie, où plusieurs appels ont été lancés en faveur des réformes et du renforcement des capacités dans les institutions de l’État, notamment les institutions chargées de protéger et de promouvoir les droits de l’homme.
Il convient de noter que, au cours des deux dernières décennies, il y avait peu d’Independence du pouvoir judiciaire, et ce dernier était souvent reproché d’être impliqué dans plusieurs violations des droits de l’homme, tels que le droit à la liberté de la personne humaine, le droit à un procès équitable et à un recours, ainsi que le principe de l’égalité devant la loi.
Cet atelier, qui fait partie d’une série d’activités menées par l’IHRDA avec la magistrature gambienne, contribuera à instaurer la culture des droits de l’homme dans le système judiciaire gambien.
Cette activité est financée par le National Endowment for Democracy basé aux États-Unis.