Le 25 Mars 2015, le Tribunal de Grande Instance de Lagos – la Chambre Judiciaire d’Ikeja, a rendu une ordonnance de mandamus obligeant le commissaire de police de mener une enquête approfondie sur le viol multiple de « Mademoiselle E » (mineur).
Cette information est contenue dans le communiqué de presse de Legal Defence and Advocacy Project (LEDAP), en date du 26 Mars 2015.
LEDAP le 1er Mars 2013 avait introduit une plainte devant l’honorable juge Dabiri du Tribunal de Grande Instance de Lagos – la Chambre Judiciaire d’Ikeja, contre le commissaire de police
et le procureur général de Lagos pour une ordonnance de mandamus obligeant les répondants à effectuer une enquête en profondeur et porter des accusations criminelles contre le viol de «Mademoiselle E» par un certain M. Prince et l’Inspecteur Ajayi qui est un officier du poste de police d’Isheri, à Lagos.
Le survivant, «Mademoiselle E» (mineur) a été violée par un homme mieux connu comme Prince qui lui a attiré de la rue dans son appartement d’Isheri. L’incident a été signalé par son père au poste de police d’Isheri et affecté à l’inspecteur Ajayi.
Au lieu de mener les enquêtes sur le viol du mineur, l’Inspecteur Ajayi a plutôt violé la pauvre fille dans son bureau à la station de police d’Isheri. LEDAP par l’intermédiaire de son avocat, M. Chinonye Obiagwu, a écrit plusieurs pétitions au commissaire de police, mais la police a refusé d’engager des poursuites pénales contre ces auteurs. Donc il a préféré faire recours à la cour.
Dans la décision qui est venu après deux années de litige, l’Honorable Juge Dabiri du Tribunal de Grande Instance de Lagos, Ikeja a rendu une ordonnance de mandamus obligeant le commissaire de police de Lagos de mener une enquête en profondeur contre le multiple viol de «Mademoiselle E» (mineure) par M. Prince et l’inspecteur Ajayi du poste de police d’Isheri, Lagos, et de prendre les mesures disciplinaires nécessaires contre lui (s’il est trouvé coupable) en vertu de la Loi de la Police, le Règlement de la police et d’autres lois pertinentes.
LEDAP a donc fait appel au commissaire de police de Lagos, à se conformer immédiatement à l’ordre de la Cour pour l’intérêt de la justice et le respect de la primauté du droit.