Le Conseil d’administration a pour mission de développer les règles devant régir le travail de l’IHRDA et de veiller à la bonne administration de l’organisation. Les membres du Conseil d’administration sont nommés en fonction de leur expertise et expérience dans le domaine du droit international de l’homme ainsi que de leur intérêt pour les questions de droits humains et de développement en Afrique.
Janet Ramatoulie Sallah-Njie – Présidente (Gambie)
Mme Sallah-Njie est une praticienne du Droit très respectée. Elle dirige son propre cabinet d’avocat ; Torodo Chambers. La Président fondatrice de Female Lawyers Association of The Gambia (l’Association Femme avocates de la Gambie – FLAG), Mme Sallah-Njie a investi plus de deux décennies dans l’administration de pratique juridique et à but non lucratif de plaidoyer pour les droits des femmes. Elle a siégé aux Conseils de Action Aid International Gambia (Action Aid International de la Gambie), et fournit des conseils juridiques sur une base volontaire à West Africa Public Interest Litigation Centre (Centre de litige d’intérêt public en Afrique de l’Ouest – WAPILC), Girl Guides Association of The Gambia (Association des guides des filles de la Gambie), FAWEGAM, The Francis Degaulle Njie Foundation (la Fondation Francis Degaulle Njie) en Gambie. Elle vient avec une passion et une longue expérience en matière de plaidoyer pour les droits de l’homme. Une ancienne Vice-présidente du Barreau de la Gambie et du Adjointe du Procureur général de la Gambie, Mme Sallah-Njie prend la relève de Mme Amie Bensouda, qui a dirigé le Conseil de l’IHRDA depuis 2005.
Katherine Mulhern (Royaume-Uni)
Avocate, Mme Mulhern est une partenaire dans le Cabinet Kaye Scholer, division d’entreprise. Elle est une avocate qualifiée dans les marchés de capitaux à New York et au Royaume-Uni en se concentrant sur les marchés internationaux d’actions et les marchés des capitaux d’emprunt. Mme Mulhern possède un large éventail d’expérience dans les questions se rapportant aux titres de participation primaires et secondaires et elle a travaillé à la fois au Royaume-Uni et à au niveau international. Mme Mulhern a travaillé sur une série d’affaires de haut-profil liées à l’assurance au cours des dernières années. Avant de se joindre à Kaye Scholer, Mme Mulhern était à la tête du litige des marchés des capitaux des États-Unis à Hogan Lovells.
Abake Williams (Gambie)
Madame Abake Williams est une comptable de renommée, détentrice d’une License en comptabilité commerciale (avec distinctions) de l’université de Lincolnshire et Humberside. Ses aptitudes et sa motivations l’ont mené à diriger l’équipe de comptabilité pour Deloitte et Touché entre 1998 et 1999. Par la suite, elle exerça en tant qu’analyste financière au West African Regional Lubricant de 2004 à 2006, puis elle occupa le poste de directrice des opérations de dépenses pour Shell Marketing Gambia Limited de 2006 à 2008, avant de devenir chef des opérations financières pour Prime Bank Gambia Limited, de 2009 à 2011. Elle est également affiliée à la Gambia Association of Chartered Certified Accountants, membre du Gambia Association of Accountants, et siège au conseil d’administration du Public Health Research and Development Center. Mme Abake Williams est dévouée à sa famille, douée en cuisine et surtout, passionnée pour son métier.
Martin Semalulu Nsibirwa (Afrique du Sud)
Mr. Nsibirwa est le directeur de programme du programme de Maitrise en droits de l’Homme et Démocratisation en Afrique du Centre pour les Droits de l’Homme de l’Université de Pretoria. Il fait également parti du comité éditorial de la Revue Africaine de des Droits de l’Homme (African Human Rights Law Journal) et du comité du programme de maitrise de la Faculté de droit de Pretoria.
Avocat en droits de l’homme accompli, Mr. Nsibirwa possède une grande expertise sur le système africain en la matière. Il enseigne périodiquement le sujet, et a publié plusieurs articles sur le droit des femmes ainsi que d’autres problématiques liées au gendre.
Son expérience s’étend aussi à la direction de projets et à leur implémentation. Ce faisant, Mr. Nsibirwa a acquis une grande capacité à créer des partenariats entre les institutions et ONGs africaines.
Hassan Jallow B (Gambie)
En 1982, M. Jallow a été nommé solliciteur général de la Gambie. De 1984 à 1994, il a était Procureur Général et Ministre de la Justice de la Gambie. En 1998, il a été nommé juge de la Cour Suprême de la Gambie. Toujours en 1998, il a été nommé expert juridique internationale des Nations Unies. En 2002, il a été nommé juge de la Chambre de la Cour d’Appel Spéciale de Sierra Leone. Depuis 2003, il est le Procureur du Tribunal Pénal International pour le Rwanda.
Professeur Rachel Murray (Royaume-Uni)
Rachel Murray est professeur de Droit International des Droits de l’Homme à l’Université de Bristol. Ses domaines de spécialisation sont des droits humains en Afrique, notamment la Charte Africaine, la Commission des Droits de l’Homme et des Peuples, ainsi que l’Organisation de l’Unité Africaine / Union Africaine. Elle a beaucoup écrit dans ce domaine, y compris les livres avec Hart Publishing et Cambridge University Press (Droits de l’Homme en Afrique : de l’Organisation de l’Unité Africaine à l’Union Africaine, Cambridge, 2004; La Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ; Le Système de Travail, avec Malcolm Evans, Cambridge, 2008; La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples vis-à-vis le Droit International, Hart Publishing, 2000), et des articles dans des revues juridiques des droits humains. Elle conseille également les organisations et les individus sur la façon d’utiliser le système africain des droits de l’homme, y compris la rédaction des affaires judiciaires et la participation aux réunions. Rachel est membre du comité éditorial de plusieurs revues dont le Journal de Droit Africaine et le Journal Africain de Droit International et de Droit Comparé. Elle est aussi intéressée aux institutions nationales des droits de l’homme dont elle a une publication sur <<Le rôle des institutions nationales des droits humains à l’échelle régionale et internationale>>, Hart Publishing, 2007. Elle détient et dirige deux subventions majeures avec l’AHRC. La première consiste à évaluer le rôle des mécanismes nationaux de prévention en vertu du Protocole facultatif à la Convention des Nations Unies contre la torture. La deuxième examine la mise en œuvre des normes relatives aux droits humains et le rôle de la soft law.
Rachel est membre du conseil d’administration de l’organisation des droits humains, Interights, membre du Centre des Droits de l’Homme de l’Université d’Essex et membre du Peer Review College de l’AHRC.
Elle a étudié le droit à l’Université de Leicester et a travaillé à l’Université de la Reine, Belfast, où elle a également été directrice adjointe du Centre des droits de l’homme, et au Birkbeck College de l’Université de Londres. Elle a été octroyée le titre d’enseignante à Bristol en 2003, professeur associée en 2004, et professeur en 2006.
Hassan Shire (Somalie / Canada)
Hassan Shire Sheikh est un défenseur panafricain des droits de l’homme et d’origine canadiene et somalienne. Il a été obligé de fuir son pays natal, la Somalie. En 2005, M. Shire Sheikh a fondé le projet des défenseurs des droits de de l’homme de l’est et la corne de l’Afrique. En 2005, il a été élu président du réseau des défenseurs des droits de de l’homme de l’est et la corne de l’Afrique (EHAHRDN) et est actuellement à son deuxième mandat (2011-2016). Pour un certain nombre d’années, Hassan a été le coordinateur du Projet des Défenseurs des Droits de l’Homme d’Afrique au Centre pour les études sur les réfugiés, Université de York, Canada. Il s’engage aussi activement avec la Commission Africaine des Droits de l’Hommes et des Peuples, ainsi que le Conseil des Droits de l’Homme et de la Communauté des Démocraties de l’ONU. En outre, il est membre actif du Mouvement Mondial pour la Démocratie, et du Conseil Consultatif du Centre International pour le Droit à but non-lucratif.
Santiago Canton (Amérique latine)
Santiago Canton est actuellement directeur du RFK Partenaires pour les Droits de l’Homme au F. Kennedy Robert Centre de la Justice et Droit de l’Homme. Avant de rejoindre le Centre RFK, M. Canton était le Secrétaire exécutif de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme pendant onze ans après avoir été le premier rapporteur spécial pour la liberté d’expression dans le système interaméricain. De 1994 à 1998, M. Canton était directeur pour l’Amérique latine et les Caraïbes de l’Institut Démocratique National pour les Affaires Internationales (NDI). Il a également servi comme assistant politique du président Carter dans les programmes de développement de la démocratie dans les pays d’Amérique latine. En 2005, M. Canton a reçu le Grand Prix Chapultepec pour ses contributions à la promotion, le développement, le renforcement et la défense des principes de la liberté d’expression dans toutes les Amériques. M. Canton est titulaire d’un diplôme en droit de l’Université de Buenos Aires et d’une maîtrise en droit international du Washington College of Law de l’Université Américaine.
Dior Fall Sow (Sénégal)
Dior Fall Sow est Magistrate et Chevalier et Officier de l’Ordre national du Mérite du Sénégal. Elle est titulaire d’une Maîtrise en Droit et un Diplôme d’Etudes Supérieures en Sciences Criminelles (DESS) de l’Université de Poitiers (France).
Elle fut Avocat Général Principal auprès de la Chambre d’Appel du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (2006-2010) ; Avocat Général au Bureau du Procureur du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (2004-2006) ; Conseiller Juridique auprès du Tribunal Pénal International pour le Rwanda (2002-2003) ; Directrice Chargée des Affaires Juridiques de la SONATEL (1989-2002) ; Directrice Nationale de l’Education Surveillée et de la Protection Sociale (Ministère de la Justice du Sénégal – 1984-1989) ; Procureur de la République auprès du Tribunal de 1ÈRE Instance de Saint-Louis (1976-1976-1984) ; et membre du CAEDBE.
Dior Fall Sow est une consultante internationale pour la CEA, l’UNIFEM, ONU Femmes et l’UNICEF, et a intervenu à des séminaires, ateliers et conférences dans plusieurs pays à travers le monde sur divers domaines des droits de l’homme, tels que les droits des femmes et des enfants, ainsi que la prévention des crimes, le traitement des délinquants et le droit international humanitaire.
Elle a fait des recherches et publications sur un certain nombre de questions pertinentes en droits de l’homme, notamment sur les cadres juridiques pour les droits des femmes et des enfants au Sénégal, les crimes, le viol et la violence sexuelle pendant les conflits armés, ainsi que l’intégration des femmes dans les forces armées.
Dr. Oussedik Fawzi (Algérie)
Oussedik Fawzi est titulaire d’un doctorat en droit de l’Université de Ohran, Alger (Algérie); un diplôme en droits de l’homme de l’Institut supérieur international d’études pénales à Saragosse (Italie); un diplôme d’études supérieures en droit public, en criminologie et en droit international de l’Université Ain Shams, Le Caire (Egypte); et une licence en droit de l’Université de l’Algérie.
Dr Fawzi est professeur agrégé à la Faculté de droit, Université du Qatar, et co-coordonnateur de l’Académie programme militaire, l’Université du Qatar et Ahmad bin Muhammad Académie militaire. Il est également le directeur des relations internationales et du droit international humanitaire pour le Croissant-Rouge du Qatar.
Dr Fawzi fut membre du Comité consultatif arabe pour la défense des journalistes, Doha (Qatar) de 2002 à 2005; pendant cette même période, il était chef d’Unité de l’orientalisme et d’études stratégiques au Centre d’études du Golfe, l’Université du Qatar. Il a été professeur agrégé à l’Académie militaire de « Ahmad Bin Mohammad » de 2002 à 2003, et en même temps expert et conseiller auprès du Comité de rédaction de la Constitution du Qatar. En 2001, il était membre du comité de développement du système universitaire de l’Université du Qatar. Dr Fawzi a servi comme professeur invité à l’Académie Prince Nayef des sciences de sécurité en 1997. Entre 1996 et 2000, il était membre de l’Association africaine pour le droit international et le droit comparé à Londres; de même, entre 1997 et 2002, il était membre du Conseil académique de l’UNESCO pour l’éducation et la recherche en droits de l’homme, la démocratie et la paix; et doyen de la Faculté de droit, Blida (Algérie) de 2000 à 2002. Dr Fawzi a occupé le poste de Juriste pour le Croissant-Rouge algérien entre 1997 et 1999, et a été vice-doyen de la Faculté des études islamiques, Alger (Algérie) de 1996 à 1999.
Il a publié des livres sur le droit et d’autres domaines pertinents, et a assisté à de nombreuses formations en droits de l’homme dans divers pays.