46ème Session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, Novembre 11-25th 2009, Banjul, Gambie
Déclaration par l’Institute for Human Rights and Development in Africa ,Plan International et Save the Children Suède, partenaires en matière de renforcement de la coopération entre la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et le Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant.
L’Institute for Human Rights and Development in Africa (IHRDA), Plan International et Save the Children Suède, soutenus par des organisations des droits de l’enfant en Afrique félicitent la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples pour avoir pris des mesures concrètes dans le renforcement de sa collaboration avec le Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant.
Suite à des appels émis par des organisations non gouvernementales de droits des enfants au cours des 44ème et 45ème sessions ordinaires de la Commission africaine et le Forum des ONG tenu avant ces sessions, IHRDA, Plan International, Save the Children Suède et d’autres ONG axées sur le droits des enfants se félicitent de l’adoption par la Commission africaine de sa «Résolution sur la coopération entre la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et le Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant en Afrique» à la fin de la 45eème session en mai 2009. Il convient de noter que la résolution désigne le Rapporteur spécial sur les droits des femmes en Afrique en tant point focal pour assure la liaison entre la Commission, les États parties, le Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant (étant une organisation inter-gouvernementale) et les ONG travaillant sur les droits de l’enfant en Afrique.
Les enfants sont de plus en plus souvent soumis à des violations de leurs droits. La pauvreté continue à vulnérabiliser les enfants face à l’exclusion sociale, la discrimination, la mort causée par des maladies évitables et le manque d’éducation de qualité. Les enfants sont aussi parmi les principales victimes des conflits armés et sont souvent insuffisamment pris en compte dans les activités de réhabilitation.
Ces défis peuvent être surmontés grâce aux efforts unis et concertés de toutes les parties prenantes (telles que les États parties et la société civile) et sous la direction des principaux mécanismes de droits de l’homme du continent, la Commission africaine et le Comité africain d’experts.
Une étroite collaboration entre les deux organismes est donc cruciale pour le respect, la promotion, la protection et la réalisation des droits des enfants en Afrique.
Le partage de l’information sur les domaines d’intérêt commun peut ranimer le système de rapports d’Etats, faciliter une action plus efficace de la part des mécanismes de protection, y compris l’examen des communications et renforcer l’application des recommandations et décisions. Tout cela conduira à une plus grande cohérence dans le système africain des droits de l’homme, ce qui rendra plus tangible la la jouissance des droits de l’enfant en Afrique.
La résolution constitue une évolution très positive dans la concrétisation de cette étroite collaboration. IHRDA, Plan International, Save the Children Suède, et d’autres organisations axées sur les enfants en Afrique demandent à la Commission Africaine d’actualiser la résolution en adoptant les recommandations suivantes:
* Demander au Rapporteur spécial sur les droits des femmes en Afrique de participer activement aux sessions du Comité Africain d’Experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant;
* S’engager à inviter le Comité à mener des missions conjointes lorsque les questions concernent également les enfants;
* Renvoyer régulièrement au Comité les questions concernant les enfants qui sont portées devant la Commission.