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Lilongwe, 26 septembre 2024 : IHRDA et Eye of the Child ont conclu, le 25 septembre 2024, un dialogue public avec les principales parties prenantes au Malawi sur la mise en œuvre de l’accord de règlement à l’amiable d’octobre 2016 dans l’affaire des enfants du Malawi.

L’événement a rassemblé des représentants des institutions gouvernementales (notamment les ministères de la justice, de la santé, de la protection de l’enfant, du travail et de la protection sociale), de la Commission nationale des droits de l’homme, des institutions internationales des droits de l’homme, des organisations de la société civile, des médias et un représentant du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (CAEDBE).

Le dialogue visait à évaluer le niveau de mise en œuvre de l’accord de règlement à l’amiable. Les participants ont échangé et ont élaborer des stratégies pour l’engagement de toutes les parties prenantes en vue de sa pleine mise en œuvre.

Il convient de rappeler qu’en 2014, IHRDA, au nom des enfants au Malawi, a déposé une plainte contre le Malawi devant le CAEDBE, contestant l’article 23 (6) de la Constitution malawienne qui avait fixé 16 ans comme âge de la majorité, contrairement aux dispositions de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant à laquelle le Malawi est partie. Entre janvier 2017 et septembre 2018, le Malawi a soumis au CAEDBE cinq (5) rapports sur la mise en œuvre de l’accord de règlement à l’amiable. En novembre 2021, lors de la 38ème session ordinaire du CAEDBE, IHRDA a demandé que le CAEDBE clôture le dossier, bien que le Malawi n’ait pas soumis son rapport final.

« Nous félicitons le gouvernement du Malawi pour son sens des responsabilités et sa bonne volonté à mettre en place des mesures visant à promouvoir l’intérêt supérieur de l’enfant. IHRDA est convaincue que la feuille de route convenue permettra de garantir que toutes les mesures juridiques et structurelles mises en place protégeront les droits et le bien-être des enfants au Malawi », déclare la responsable du plaidoyer d’IHRDA, Lydia Kembabazi.

Le dialogue public s’inscrit dans le cadre d’un projet appuyé par Open Society Foundation visant à renforcer la redevabilité des Etats en matière de droits de l’homme par le biais de la mise en œuvre des décisions des mécanismes africains des droits de l’homme. Il fait suite à des événements similaires organisés par IHRDA en Guinée en août 2024, au Cameroun en mai 2024 et en Sierra Leone en mars 2024.