Banjul, le 19 juillet 2022 : IHRDA, le 5 juillet 2022, a sollicité l’avis consultatif du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (le CAEDBE), concernant la validité des réserves faites par les États parties à la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant. Cela concerne les réserves spécifiquement formulées par le Botswana et l’Égypte à l’article 2 et aux articles 44 et 45(1), respectivement, de la Charte. La réserve du Botswana à l’article 2 de la Charte est incompatible avec l’objet et le but de la Charte, qui exige que toutes les personnes de moins de 18 ans jouissent de tous les droits garantis dans la Charte ; tandis que les réserves de l’Égypte aux articles 44 et 45(1) privent le CAEDBE de la capacité d’exercer pleinement son mandat, et compromettent également la compétence du CAEDBE de recevoir et d’examiner des communications alléguant une violation des droits sanctionnés par la Charte.